Tarbes. Philippe Martinez à l’écoute des grévistes

Publié le 20/07/2019 à 03:53 , mis à jour à 09:34

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Benjamin Goussy a présenté le fonctionnement de la caserne à Philippe Martinez./ Photo DDM, Florian Albessard.
VISITE SDIS65 ET SAMU PHILIPPE MARTINEZ

Ce vendredi, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez était dans les Hautes-Pyrénées pour rencontrer les pompiers et urgentistes en lutte. Il a commencé sa journée par une visite du centre de secours principal de Tarbes, récemment rénové et agrandi, menée par Benjamin Goussy, le secrétaire général CGT des pompiers haut-pyrénéens. Il lui a présenté le fonctionnement de la caserne, expliquant le manque d’effectifs auquel ils font face : «Aujourd’hui, on est douze, alors qu’il nous faudrait être au moins quinze, au cas où on aurait plus d’interventions». Comme pour confirmer ses dires, en l’espace de quelques dizaines de minutes, deux ambulances sont appelées sur une intervention, laissant seulement cinq pompiers au centre de secours ; insuffisant en cas d’incendie par exemple. Philippe Martinez les a encouragés à poursuivre cette lutte pour améliorer leurs conditions de travail, et à «ne pas relâcher la pression».

Après un café et une chocolatine, la journée se poursuit aux urgences de l’hôpital de Tarbes.

«On fait au mieux»

Au fil de la présentation du service, les cadres des urgences expliquent au secrétaire général les aménagements qui ont été mis en place pour s’adapter au vieillissement de la population, et à l’augmentation des cas relevant de la traumatologie notamment. Elles lui montrent comment l’hôpital s’organise en fonction des ressources qu’il a. Des ressources insuffisantes à leurs yeux : «On gère la misère et on fait au mieux», résume Brigitte Cassagnet, une cadre IADE des urgences. «On ne devrait pas avoir à gérer la misère au sein de l’hôpital public», lui répond Philippe Martinez. Question finances, Christian Dutrey, secrétaire général CGT de l’hôpital, reproche, lui, à la ministre de la Santé, qui a annoncé une prime de 100 € pour les personnels des urgences, que «certains personnels soient exclus», comme notamment ceux du centre d’appel du Samu ou les agents de sécurité.

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