[NEWSLETTER] Lettre info n°712 – Techs et professions intermédiaires : en premières ligne, mais non reconnues

Lettre info n°712 – Techs et professions intermédiaires : en premières ligne, mais non reconnues

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Baromètre 2020

Techs et professions intermédiaires : en première ligne, mais non reconnues

Alors qu’elles ont un positionnement central dans les organisations du travail, une expertise et une forte technicité, les professions intermédiaires s’estiment non reconnues dans leur travail.

Austérité salariale et absence de reconnaissance

Infirmier·e·s, préparateurs et préparatrices en pharmacie, éducateurs et éducatrices, officiers de police, technicien·ne·s, agents de maîtrise, manageurs dans le commerce, fonctions administratives…

Nombre de professions intermédiaires relèvent de ce que l’on a appelé les métiers de premières et 2e ligne. Pourtant, 65 % des sondé·e·s estiment que les mesures de revalorisation salariale annoncées par l’exécutif n’ont pas été à la hauteur.

La majorité des techs et professions intermédiaires considèrent que leur rémunération est en décalage avec leur implication, leur qualification et leur charge de travail.

La colère salariale est particulièrement forte dans la fonction publique et encore davantage dans la santé, où le mécontentement est supérieur de 20 points en moyenne. Preuve que le Ségur de la santé est en décalage total avec les enjeux !

Des heures supplémentaires structurelles et non payées

Malgré la crise et la très forte baisse d’activité, près d’un·e sondé·e sur deux dit effectuer des heures supplémentaires. Ces heures sup’ ne sont ni payées, ni récupérées pour 37 % des sondé·e·s (+4 points par rapport à 2019).

Le temps de travail moyen des techs et professions intermédiaires est bien supérieur à 35h, avec 57 % des sondé·e·s qui disent travailler plus de 40h par semaine, et 20 % plus de 45h, au mépris des durées maximum définies par la loi.

Et pour les femmes, c’est la triple peine : temps de travail, salaires, double journée.

Inquiétude pour l’emploi dans le privé, mal travail dans la fonction publique

Dans la fonction publique, c’est le mal travail qui domine, avec 55 % des fonctionnaires qui estiment ne pas pouvoir faire un travail de qualité…

Conséquence directe des suppressions de postes dans la fonction publique, derrière ce chiffre se cache la maltraitance institutionnelle et le fossé entre les missions de service public et la capacité des agents à les rendre effectives.

Voir le dossier du baromètre 2020

Dans la presse

Austérité salariale, absence de reconnaissance… Le blues des professions intermédiaires

« Ni employés ni cadres », les infirmières, professeurs des écoles ou techniciens, souvent en première ligne face au Covid-19, souffrent d’être peu reconnus dans leur travail. Leur rémunération, en décalage avec leur implication, reste un point noir. C’est ce que révèle le baromètre de l’Ugict-CGT dévoilé par l’Humanité dans son édition du 16 décembre.

 

 

 

 

 

 

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Télétravail

Une non-signature pour un non-accord

Après consultation de ses organisations qui se prononcent, de manière unanime, contre la signature, la CGT vient de prendre la décision de ne pas signer l’accord télétravail concocté par le Medef. Explications.

 

 

 

 

 

 

 

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