L’invité de 8h20 le 03/10/19 sur France Inter : le grand entretien avec Philippe MARTINEZ

jeudi 3 octobre 2019 par Léa Salamé , Nicolas Demorand

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Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est l’invité du grand entretien de Nicolas Demorand et Léa Salamé à 8h20.

Philippe Martinez au micro de Nicolas Demorand © Radio France

 

 

 

 

 

 

 

Philippe Martinez a rencontré longuement le président de la République cette semaine. Le secrétaire général de la CGT estime qu’Emmanuel Macron ne lui donne pas tort par exemple sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le syndicaliste, le chef de l’État a conscience de son image vis à vis de l’opinion publique et vit dans son monde à lui pas le même que la majorité des citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour le leader de la CGT, on vit plus longtemps, parce qu’on travaille moins et « le gouvernement propose d’inverser le sens de l’histoire. »

A chaque réforme, « on nous a dit : c’est la dernière, ça va s’arranger ». Pour Philippe Martinez, tant qu’il y aura un niveau de chômage aussi important, il y aura un problème. Il y a selon lui besoin de revoir la politique d’exonération des grandes entreprises, « c’est de l’argent en moins pour les retraites « .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre système actuel, il est solidaire” esitme le chef de la CGT qui cite l’exemple de la Suède, « il y a un pays avec système à points, en Suède, 15% des personnes âgées vivent en dessous du seuil de pauvreté.  »

Sur les retraites, Philippe Martinez estime que le gouvernement sent que c’est un sujet complexe qui inquiète beaucoup de monde. La seule information qui lui semble claire sur le sujet : “vous allez travailler plus longtemps…Pourquoi il faudrait ramener tous les droits vers le bas“, s’interroge-t-il.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il annonce que “les retraitésseront la semaine prochaine dans la rue.  »

Au sujet de l’incendie de l’usine Lubrzol à Rouen, Philippe Martinez explique : « Il faut penser aussi aux salariés : il y en a qui ont vécu 30 ans à côté de ces produits. Pour AZF, même si l’usine avait été dans le désert, il y aurait eu 21 morts, les salariés. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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