Etre ambitieux pour un Service Public National du Sport.
PRÉAMBULE
Le sport est devenu un véritable phénomène de société incontournable qui doit être pris en compte.
Il interfère avec les choix de politique d’aménagement du territoire, de mise en œuvre des pratiques, de développement de l’emploi.
C’est un acteur majeur de l’économie sociale.
Pour preuve plus de 34 millions de Français déclarent pratiquer au moins une fois par semaine, que ce soit dans un cadre structuré de pratiques organisées, ou en pratiques indépendantes.
78% des pratiquants de 15 à 75 ans sont des femmes (22% sont licenciées en clubs) et 88% sont des hommes (31% sont licenciés en clubs).
Dans les conclusions du Conseil Européen de Nice qui s’est tenu en décembre 2000 on peut lire : « le sport est une activité humaine qui repose sur des valeurs sociales, éducatives et culturelles essentielles. Il est un facteur d’insertion, de participation à la vie sociale, de
tolérance, d’acceptation des différences et de respect des règles ».
Les activités sportives, par essence même relèvent de la politique, puisque la politique, au sens étymologique du terme est, entre autre, un ensemble d’options prises collectivement ou individuellement par les dirigeants d’un état ou d’une société.
C’est pourquoi la CGT, comme organisation syndicale, se préoccupe de tout ce qui touche aux activités humaines dans, mais aussi à l’extérieur des entreprises, et particulièrement concernant ce qui contribue à l’épanouissement des individus et à l’éducation des jeunes.
Certes les salaires, la protection sociale et les retraites sont des composantes incontournables des revendications syndicales, mais il ne faut pas pour autant délaisser les activités sociales, sportives et culturelles.
D’où des propositions de la CGT pour un véritable service public national des activités physiques et sportives.
Jean-François DAVOUST
Conseiller confédéral de la CGT
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