Ils veulent dénoncer les manquements à la sécurité et à l’hygiène dans l’établissement.
« On demande juste à travailler dans des conditions légales. » Très remonté, ce maître nageur de la piscine de Tremblay-en-France, qui préfère conserver l’anonymat, sera en grève ce lundi. Soutenus par le syndicat Sud, plusieurs de ses onze collègues devraient également cesser le travail. En conséquence, la structure ne devrait pas ouvrir ses portes.
« Les agents travaillent dans des conditions dégradées. Ils n’en peuvent plus et veulent sortir de leur silence », témoigne un représentant du syndicat Sud. Un rassemblement est prévu devant la piscine, ce lundi matin.
« Les normes de sécurité et d’hygiène ne sont pas respectées. Le nombre d’effectifs autour du bassin n’est pas suffisant, détaille l’agent. Dans les vestiaires, des actes de voyeurisme ont été commis et rien n’a été mis en place malgré nos plaintes. On souhaite notamment que le plan d’organisation de sécurité et de secours soit mis aux normes et respecté. »
Par ailleurs, le personnel de la piscine regrette « la privatisation de la partie traitement de l’eau et le reclassement de collègues agents sur d’autres structures ».
Contacté, le maire (FG) François Asensi n’a pas souhaité répondre à notre sollicitation. Dans un courrier que nous avons consulté, son adjoint aux sports Patrick Martin rappelle aux membres du syndicat Sud que des réunions se sont déjà tenues « afin de travailler collectivement sur des organisations ».
L’élu se dit « favorable à la poursuite d’un dialogue nécessaire ». Une nouvelle rencontre devrait avoir lieu ce lundi à 14 heures entre les agents et leur direction à la mairie.