Que vous ayez une voiture « Diesel » ou non, lisez ceci. La paranoïa du DIESEL ne concerne que les automobiles !
Les Poids lourds, Autocars, Navires, sont bien entendu exclus.
Juste pour situer le degré de la dernière paranoïa des membres du gouvernement détracteurs du véhicule DIESEL, il faut leur révéler les données de l’industrie maritime qui a démontré qu’en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble des 760 millions d’’automobiles de la planète.
Vous savez, ces porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines désormais délocalisées. Aujourd’hui, ils brûlent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe. Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.
Sans quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres. Et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure, alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont de plus en plus de mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France, sans compter les milliers d’avions qui sillonnent le ciel et dont la consommation par passager et par km parcouru est 3 fois plus nocive pour le climat que l’’automobile. Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.
Mais pas d’affolement, le gouvernement va certainement sauver l’endettement de la France en collant une nouvelle TAXE sur les seuls véhicules DIESEL des automobilistes Français.
Si une mesure était à prendre, ne devrait-elle pas être globale, courageuse et cohérente ? Un exemple :
- en taxant le transport maritime à sa juste valeur carbone et de pollution, nous équilibrerions davantage le commerce international et diminuerions les importations de produits fabriqués dans des pays à bas coût qui ne respectent pas les enfants, les salariés et l’environnement. Cette mesure politique forte engendrerait la relocalisation des productions en Europe.
Nous serions encore plus heureux si nous faisions la même chose concernant les poids lourds. Certes les fonds de pensions du capitalisme sauvage en seraient déboussolés, mais la production revenant à proximité des consommateurs, le chômage baisserait enfin en France et les cotisations équilibreraient les comptes publics de l’État et des collectivités.
La redistribution voulue après-guerre alors que la France était ruinée, redynamiserait le service d’intérêt général, sur le plan national, régional, départemental ou local.
Les hôpitaux, la justice, l’enseignement, les infrastructures routières, la police, les services sociaux, l’énergie, la gendarmerie, les EHPAD, la poste, la distribution de l’eau, l’armée, l’apprentissage de la natation au plus grand nombre, les ouvertures de bibliothèques, les services des préfectures, les contrôles sanitaires, les interventions de l’Agence Régionale de Santé, l’accès aux universités, la SNCF, l’inspection du travail, les conservatoires, la sécurité sociale, la formation, la gestion des retraites … redeviendraient efficient et vraiment au service de la population.
Par le libéralisme, on coupe les financements de ces services et disqualifions l’efficacité de leurs actions tout en favorisant la stigmatisation des agents qui les composent. C’est de cette façon qu’émergent les délégations de service public qui fleurissent dans nos territoires. Même les services dits régaliens sont impactés. Les élus qui font l’apologie de cette anarchie concurrentielle libérale, soit disant moins chère pour les citoyens et vertueuse, oublient ce que nous possédions collectivement lorsque l’État était fort et protecteur.
Leur modèle qui va au-delà des années « Thatcher 1979-1990 » et « Reagan 1981-1989 » transige notamment avec une notion vitale; la santé. Trois fois rien n’est-ce pas ? Il serait simple de prendre pour exemple un désherbant qui fait la chronique de nos journaux actuellement. Non ! Prenons une valeur plus universelle. Le don du sang. Oui, en France, on ne vend pas encore son sang ! Et bien en parcourant le questionnaire de l’Etablissement Français du Sang, les donneurs peuvent lire ceci « Avez-vous séjourné (plus d’un an cumulé) au Royaume-Uni entre 1980 et 1996 ? ». Pourquoi cette question ? Peut-être une manière de filtrer les donneurs porteurs de maladies contractées par l’alimentation. Aliments résultant de l’autocontrôle des industriels et de la baisse des coûts de production à tout va dans l’agroalimentaire. Un industriel Mayennais, géant du lait, doit avoir les oreilles qui sifflent !
Il est temps d’ouvrir les yeux. Comparons ce que le libéralisme sauvage nous impose via les lobbys. Leur seul objectif est d’augmenter la redistribution financière aux actionnaires. La santé, l’enseignement, la sécurité, etc… des citoyens et l’intérêt collectif d’un territoire ne comptent pas dans leur modèle. Nous le vérifions tous les ans dans les classements des « 1ers de cordée ». Ce model creuse tous les jours les écarts entre les plus modestes et les plus riches. Là est certainement leur objectif. Le N°3 du gouvernement a eu le temps de s’en rendre compte lors de ces 15 derniers mois.