01/01/2020 à 10h14
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Invité de BFMTV et RMC, le numéro un de la CGT a affiché sa détermination à ne pas fléchir face au gouvernement dans le dossier des retraites.
Il ne compte rien lâcher. Invité ce mercredi 1er janvier 2020 sur BFMTV et RMC, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a affiché sa détermination à ne rien céder au gouvernement sur la réforme des retraites. Au lendemain des vœux d’Emmanuel Macron pour la nouvelle année, le syndicaliste a affirmé n’avoir rien entendu de « nouveau ».
« On demande toujours d’arrêter ce projet de réforme, donc le retrait, et de travailler sérieusement sur l’amélioration du système actuel », a-t-il poursuivi, conditionnant son ouverture à la négociation à une reculade de l’exécutif. Qui, si l’on s’en tient aux propos tenus par le chef de l’État mardi soir, semble peu probable.
« Il faut des grèves partout »
Et le numéro un de la centrale de Montreuil d’appeler à la poursuite de la grève, qui touche notamment les transports publics et dure désormais depuis près d’un mois.
« Dès lundi (…) on appelle à faire des assemblées générales et à discuter de la mobilisation (…) il faut des grèves partout, dans le public, dans le privé, il y a que comme ça qu’ils peuvent nous comprendre », estime Philippe Martinez.
Interrogé sur son objectif de bloquer les huit raffineries pétrolières que compte le pays, le secrétaire général de la CGT refuse d’y voir une volonté d’empêcher les Français de travailler.
« On appelle (…) tous les Français à se mobiliser, à aller en manifestation et à se mettre en grève. Voilà, c’est clair mon message. Parce que face à un président de la République qui fait de l’autosatisfaction et qui considère que tout va bien dans ce pays, (…) il faut que le signal d’alarme il soit plus fort, parce qu’apparemment, il n’a pas encore bien compris qu’il y avait un petit problème. »
Selon le patron du principal syndicat contestataire français, Emmanuel Macron n’a pas été au rendez-vous de la nouvelle année à l’occasion de ses vœux:
« On a l’impression que c’est un président de la République qui est enfermé dans sa bulle, (…) qui considère que tout va bien dans ce pays. C’est quand même l’autosatisfaction: y a pas de manif, y a pas de gilets jaunes, y a pas de grèves, y a pas de pauvreté », a raillé Philippe Martinez.