Rennes (35) – 13/07/2022 – Fermeture définitive du restaurant adulte Pascal Lafaye
Après plusieurs mois d’informations et de contrevérités sur les raisons de la fermeture du restaurant adulte Pascal Lafaye, c’est aujourd’hui chose faite et non sans un pincement au coeur pour les agents mais également pour les habitués de ce restaurant qui, pour certain·e·s, vont se retrouver sans offre alternative acceptable.
Malgré des chiffres de fréquentation dans la moyenne des autres restaurants adulte, le nombre des signatures des pétitions, nous n’avons pas été entendus sur la nécessité de garder ce restaurant ouvert. Comment comprendre qu’une hausse de fréquentation des cantines scolaires justifie cette fermeture alors que sa mise à disposition pour les enfants ne se fera qu’en janvier 2023, bien longtemps après la rentrée ?
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Après plusieurs mois d’informations et de contrevérités sur les raisons de la fermeture du restaurant adulte Pascal Lafaye, c’est aujourd’hui chose faite et non sans un pincement au cœur pour les agents mais également pour les habitués de ce restaurant qui, pour certain·e·s, vont se retrouver sans offre alternative acceptable.
Malgré des chiffres de fréquentation dans la moyenne des autres restaurants adulte, le nombre des signatures des pétitions, nous n’avons pas été entendus sur la nécessité de garder ce restaurant ouvert.
Comment comprendre qu’une hausse de fréquentation des cantines scolaires justifie cette fermeture alors que sa mise à disposition pour les enfants ne se fera qu’en janvier 2023, bien longtemps après la rentrée ?
Comment oser écrire que le restaurant de la Plaine de Baud se trouve à proximité ?
Pourquoi ne pas avoir réfléchi à une offre de restauration en lien avec les attentes des agent·e·s avant de décider de fermer ce restaurant ?
En fait, n’y aurait-il pas d’autres raisons moins avouables motivant cette décision de fermeture ?
Nous étions présents ce mercredi 13 juillet 2022 pour le dernier repas servi à Pascal Lafaye.
Nous avons appris qu’un très grand nombre de préparations allaient être jetées par faute de communication avec la Direction des jardins, entre autres. En effet, les changements d’horaires et de durée de la pause méridienne ont fait qu’un grand nombre des jardiner·e·s habitué·e·s ne sont pas venu·e·s en raison d’une pause de 20 minutes (trop court pour manger et faire le déplacement).
Quand certains arrivent à anticiper des potentiel·le·s agent·e·s grévistes d’une semaine sur l’autre, d’autres ne savent pas que leur manque de communication engendre un gaspillage alimentaire condamnable.