Le 31 mai dernier, les représentants nationaux de la CGT Fonction Publique ont rencontré le nouveau Ministre de la Transformation et de la Fonction publique, Monsieur Guerini.
Lors de cet entretien, le ministre a évoqué trois axes majeurs en introduction :
– l’urgence sur le pouvoir d’achat
– les transformations plus structurelles à travailler à moyen terme
– la réussite nécessaire des élections professionnelles notamment en termes de participation.
Il a précisé que le dossier retraites sera prioritairement géré par le ministre du Travail, même
si des aspects nécessitent un traitement interministériel impliquant la Fonction publique.
Mais nous n’allons pas développer plus avant ce sujet du pouvoir d’achat car des actions sont en cours dans nos collectivités.
Pour autant, il ne faut pas que les collectivités, comme les nôtres, attendent tout du gouvernement pour être dans l’obligation de mettre en place les moyens financiers pour répondre aux mesures imposées. Nos collectivités se doivent aussi d’être à l’écoute de leurs services et directions. Ceux-ci constatent de plus en plus souvent des départs d’agents vers d’autres collectivités qui offrent des rémunérations plus importantes, des jours de repos plus nombreux, des aides sociales plus conséquentes et ce, parfois, sans avoir à quitter le territoire rennais.
Nous en profitons pour vous inviter à lire l’article de la Gazette des communes, en date du 8 juin 2022, intitulé La fonction publique face à la crise des vocations qui débute ainsi : » Salaires, attractivité, dégel du point d’indice et son financement… À l’orée d’un nouveau quinquennat, quelles sont les attentes, les besoins et les urgences des acteurs territoriaux ? François Deluga, président du CNFPT, Johan Theuret, cofondateur de Sens du service public, Hélène Guillet, présidente déléguée du SNDGCT (Syndicat National des Directeurs Généraux des Collectivités Territoriales) et Jésus De Carlos, secrétaire général de l’Ufict CGT, ont répondu aux questions de la Gazette des communes à l’occasion d’une table ronde.
Nous souhaitions juste vous compter une anecdote :
Le jour de la fête des retraités, organisée par le CASDEC et en présence Mme la Maire Présidente, nous apprenons par une autre OS, la situation d’une agente, vacataire dans les écoles rennaises depuis peu. Cette agente, arrivée depuis peu à Rennes dormait dans la rue et craignait pour sa vie.
L’encadrement de l’agente se serait révélé impuissant à résoudre ce problème au motif qu’il y aurait d’autres agents dans cette situation.
Alors, au sein de nos collectivités ou le management bienveillant est de rigueur, nous souhaitons alerter l’ensemble des élus de la nécessité de prendre en compte cette problématique d’agents qui travaillent dans nos collectivités et qui n’ont pas où se loger.
Nous souhaitons alerter nos élus sur le fait que cette situation n’est sans doute pas un cas isolé et que des mesures doivent être prises. Il n’est pas non plus admissible que l’encadrement ne sache pas vers qui orienter les agents rencontrant ce type de difficultés.
Il nous faut avoir à l’esprit qu’au-delà du pouvoir d’achat, très à la mode aujourd’hui suite à l’augmentation du coût du carburant, des denrées alimentaires, des collègues doivent également gérer la recherche d’un toit sous lequel dormir et vivre en sécurité.
Il semble que cette situation soit prise en main par Alfadi Rennes (Associations humanitaires d’entraide sociales) et, dans l’attente de la prise en compte de son dossier, l’agente devrait obtenir une aide financière afin d’être admise à l’Hôtel social.
En conclusion, l’aide sociale est l’affaire de toutes et tous, et les informations nécessaires doivent être données aux encadrants afin qu’ils aient des pistes et les noms d’interlocuteurs vers qui diriger les agents en difficultés. Cela devrait faire l’objet de formations obligatoires, au même titre, par exemple, des mesures liées à l’évacuation des locaux en cas d’incendie.