En arrivant en tête dimanche, l’extrême droite peut, par les urnes ce 7 juillet, accéder au pouvoir pour la première fois depuis le régime pétainniste. C’est un danger mortel pour notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs.
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En arrivant en tête dimanche, l’extrême droite peut, par les urnes ce 7 juillet, accéder au pouvoir pour la première fois depuis le régime pétainniste. C’est un danger mortel pour notre démocratie et pour les travailleuses et les travailleurs.
Le Nouveau Front Populaire en deuxième position, est en situation d’être l’alternative républicaine et sociale.
Nous pouvons gagner l’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et le financement des services publics.
Il nous reste quelques jours pour échanger entre collègues et empêcher le pire en construisant un avenir de progrès social qui commence avec le vote de ce dimanche.
La CGT appelle les salarié·es et privé·es d’emploi, les jeunes et les retraité·es à voter pour battre le RN et ses alliés et lui donner le moins de député·es possible.
Oui, il y a de quoi être en colère tellement nos conditions de travail se sont dégradées, nos salaires n’ont pas suivi l’inflation et nos vies se sont abîmées.
Mais le RN ment pour ne pas revenir sur la retraite à 64 ans ? Il invente un problème de financement… pas étonnant car il ne veut jamais toucher l’argent des riches et des puissants. Sa soi-disant augmentation des salaires consiste en fait à supprimer les cotisations sociales, c’est-à-dire réduire le salaire brut (qui sert pour toute la vie : maternité, maladie, retraite, chômage…) : un tour de passe-passe et un cadeau aux patrons.
Bardella est l’ami du grand patronat : L’extrême droite vote tout le temps contre l’intérêt des travailleurs.
À l’Assemblée nationale, le RN a voté CONTRE l’augmentation du Smic, CONTRE l’indexation des salaires sur les prix, CONTRE la revalorisation des petites retraites. 30 députés RN n’ont même pas voté pour constitutionnaliser le droit à l’avortement.
Entre des adversaires ou des ennemis le choix est vite fait. L’extrême droite amplifierait le projet de régression sociale d’Emmanuel Macron, avec en plus, des politiques racistes qui opposent les travailleuses et les travailleurs entre eux pour les affaiblir toujours plus, au profit du patronat.
D’ailleurs, ce dernier ne s’y est pas trompé ! Il choisira toujours l’extrême droite à un programme réel de redistribution des richesses.
En campagne, le RN joue la carte du social mais c’est un mensonge pur et simple :
seules les mesures racistes et liberticides seront appliquées. La famille Le Pen et leurs héritiers n’ont pas changé de projet, ils l’ont juste redécoré.
Le moins de députés d’extrême droite possible
Jamais la CGT ne mettra dos à dos l’extrême droite avec une quelconque autre force politique. L’extrême droite est raciste, antisémite, islamophobe, sexiste, homophobe et violente.
Si elle arrive au pouvoir, elle s’attaquera à tous les contrepouvoirs, à la liberté de la presse, à l’indépendance de la justice, aux organisations syndicales et à la société civile.
L’extrême droite, on sait quand elle arrive au pouvoir, mais jamais quand elle repart. Une fois au pouvoir, elle fera tout pour le garder à tout prix. C’est ce qu’elle fait en Argentine et en Italie par exemple.
Défendre des revendications qui améliorent nos vies
Avec 28 %, le Nouveau Front Populaire a 157 candidat·es en tête et 32 élu·es au 1er tour et 413 candidat·es qualifié·es au 2nd tour.
Il est en situation d’être l’alternative au RN et de permettre enfin, par la pression populaire, de mettre le progrès social à l’ordre du jour.
Son programme reprend en grande partie les avancées pour lesquelles se bat la CGT, notamment :
- la suppression de la retraite à 64 ans et le retour à 60 ans ;
- l’indexation des salaires sur les prix pour éviter le tassement des salaires, et l’augmentation des pensions de retraites ;
- l’augmentation du Smic pour protéger les salaires les plus faibles et pousser tous les salaires vers le haut ;
- le rétablissement des CHSCT pour l’amélioration des conditions de travail ;
- des services publics partout, pour toutes et tous ;
- l’abandon définitif de la réforme de l’assurance chômage.