Intervention de la CGT et de son UGICT sur le point 3 : Réunion politique RH du 05 février 2018 pour lequel nous, organisations syndicales, n’avions pas d’avis à formuler mais juste à écouter un complément d’information suite à la rencontre du 5 février dernier.
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Le lundi 5 février l’élu au personnel et vice-président, accompagné des représentants du pôle ressources, recevaient les Organisations Syndicales au cours d’une réunion intitulée « la politique RH 2018-2020 ». Cette réunion était selon l’administration une présentation des principaux chantiers RH 2018-2020. En préambule, il a été affirmé la nécessité de trouver de nouvelles voies de dialogue social, suite au gel de « l’agenda ». Nous avons appris que cette feuille de route énoncée serait présentée au conseil municipal le soir même.
Entre autres éléments d’ambiance il été souligné que cette présentation aurait pu être réalisée en séance du C.T sans préalable aucun….
S’agissant de la politique RH elle-même, cette dernière s’appuierait sur 18 thématiques regroupées en 5 axes dits » stratégiques ».
Du reste, et l’ordre du jour maintes fois modifiées nous l’a depuis confirmé, lors de la séance du Comité Technique commun, les Organisations syndicales n’auraient pas à donner leur avis sur les priorités ratifiées par les élus… il ne serait plus question que de prendre l’information ….
Dès lors comment s’étonner que ce qui promettait d’être un échange serein, ait pris la forme d’un dialogue de sourds !
L’administration au nom de la « lisibilité » et du dialogue social a décliné une action, basée sur des indicateurs théoriques et autres « tableaux stratégiques », revendiquant une prétendue inventivité sur le préalable d’un descriptif financier « apocalyptique »…
Les syndicats ont à l’unanimité, fait suffisamment rare, dénoncé sans exception la vacuité du cadre budgétaire et l’absence cruelle de précisions quant au calendrier…comment ne pas redouter que l’effort fourni notamment sur le dossier des carrières et le RIFSEEP, n’accouchent d’une souris…
Souvent décrits comme adeptes du rapport frontal, certains syndicats, dont nous pouvons faire partie, ont-ils d’autres choix que de tenter d’instaurer ce rapport de force;
Pour citer une organisation syndicale, s’agissant d’un « inventaire à la Prévert » des orientations aussi vastes que vagues, figurent aux cotés des carrières et de la rémunération sujets eux bien identifiés et prioritaires à notre sens.
Pour comprendre notre cadre contraint, certes, il faut constater que nous n’avons pas les mêmes contingences qu’une administration qui raisonne en termes de challenge, là où nous ne voyons qu’un empilement de dossiers d’importances inégales, dont certains sont certes déjà engagés mais pour quel devenir ?
Il faut ici rappeler que le contexte d’élections professionnelles, n’est pas pour faciliter la tâche, notre « employeur » l’oublierait-ils, ou souhaiterait il plus simplement mettre en sur brillance une vertu sociale mise en doute par les personnels, bien aidés il est vrai par des annonces gouvernementales anxiogènes…
Merci