Réforme des retraites. À Rennes, la police intervient pour débloquer le rectorat (Ouest-France)

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Réforme des retraites. À Rennes, la police intervient pour débloquer le rectorat

Nouvelle action, ce mercredi, à Rennes, pour protester contre la réforme des retraites. Les enseignants et les cheminots ont bloqué le rectorat tôt ce matin, avant l’intervention des forces de l’ordre.

Le rectorat est bloqué depuis 7 h ce matin par 200 manifestants environ, des enseignants et cheminots membres du syndicat Force Ouvrière. DR

 

 

 

 

 

 

 

Les enseignants d’un collège rennais avait prévu dès mardi une « action de blocage forte » mais sans en dire davantage, tenant secret jusqu’au bout le lieu du rassemblement. Ce mercredi, dès 7 h, environ 200 manifestants ont convergé vers le rectorat d’académie, situé rue d’Antrain, à Rennes, soutenus par la CGT Chenminot et Education, Sud et FO.

« Rien ne rentre, rien ne sort »

Des enseignants venus de tout le département bloquent les grilles, avec l’aide de cheminots. « Rien ne rentre, rien ne sort », résume Justine Marti, la secrétaire départementale du SNFOLC pour l’Ille-et-Vilaine, empêchant ainsi les fonctionnaires de rentrer dans ce vaste bâtiment de l’Éducation nationale. La police est intervenue vers 10 h, pour débloquer l’une des grilles d’accès.

Le blocage s’est effectué tôt ce matin, à l’heure où des centaines de fonctionnaires arrivent pour prendre leur poste dans ce vaste bâtiment de l’Éducation nationale. | DR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette action s’inscrit dans la mobilisation, depuis le 5 décembre, contre le projet de réforme des retraites « et le projet de société qui nous est imposé par Emmanuel Macron. Nous refusons ce projet qui n’a jamais été synonyme d’équité et de justice sociale. » Les enseignants exigent le retrait du projet de réforme, ils appellent aussi les inspecteurs d’académie (Dasen) et le recteur à reverser aux caisses de grève « leurs indemnités récemment revalorisées ».

D’autres actions sont prévues au rectorat cet après-midi, notamment un « jeté de cartables » avec le syndicat Snes-FSU Bretagne. | DR

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela fait déjà plusieurs semaines que la situation est tendue dans l’Éducation nationale, à Rennes. Les occupations nocturnes d’établissements se multiplient, y compris avec le soutien de parents d’élèves. Après l’école du Colombier le lundi 13 janvier, le lycée Victor et Hélène Basch et le collège Clotilde Vautier mardi 14 janvier, l’école Oscar Leroux devrait être occupée à son tour.

Une entrevue avec le recteur cet après-midi ?

Ce mercredi après-midi, à 15 h 30, d’autres syndicats (Snes-FSU, CGT, Unsa, Snalc, Sgen-CFDT, Sud, CNT, FCPE) seront au rectorat, cette fois pour déposer des pétitions et des courriers lors d’une audience prévue avec le recteur. Une action « jeté des cartables » est également annoncée, à l’image des avocats jetant leurs robes en signe de colère.

Enfin, les professeurs des lycées exigent le report des épreuves communes de contrôle continu (E3C) qui doivent débuter lundi 20 janvier, pour les élèves de 1re. « Cette nouvelle organisation du bac suscite une opposition quasi unanime des équipes pédagogiques », dénonce Gwénaël Le Paih, secrétaire général du SNES-FSU Bretagne, qui affirme être soutenu par les parents d’élèves.

 

 

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