Nayla Glaise élue à la présidence d’Eurocadres !

Ce jeudi 21 octobre 2021, Nayla Glaise, dirigeante de l’Ugict-CGT, a été élue à l’unanimité à la présidence d’Eurocadres.

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Ce jeudi 21 octobre 2021, Nayla Glaise, dirigeante de l’Ugict-CGT, a été élue à l’unanimité à la présidence d’Eurocadres.

Regroupant 62 organisations syndicales de cadres, Eurocadres rassemble près de 6 millions de cadres, manageurs et expert.e.s, issu.e.s de 25 pays européens.

Ingénieure à Accenture, Nayla Glaise succède à Martin Jefflen, membre de TCO (Suède). Elle est la première femme à diriger Eurocadres et la première militante CGT à accéder à cette responsabilité.

https://twitter.com/EUROCADRES/status/1451148644531453952?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1451148644531453952%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fugictcgt.fr%2Fnayla-glaise-elue-a-la-presidence-deurocadres%2F

Représentante de l’Ugict-CGT au presidium d’Eurocadres depuis 2017, Nayla Glaise a construit sa légitimité sur son travail et celui de l’Ugict-CGT, notamment sur le secret des affaires et les lanceurs d’alerte.

En conclusion du congrès, Nayla Glaise a déclaré :

« Je suis ravie de me voir confier la présidence d’Eurocadres à un moment où le travail des syndicats peut guider les travailleuses et travailleurs européens face aux transformations telles que la numérisation, la transition écologique et la réponse à la crise sanitaire ».

Le document d’orientation dénonce la financiarisation des entreprises et du travail, et insiste sur le rôle des services publics et les vertus de la réduction du temps de travail, au plan social, sociétal et économique.

https://twitter.com/EUROCADRES/status/1450783969058992134?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1450783969058992134%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fugictcgt.fr%2Fnayla-glaise-elue-a-la-presidence-deurocadres%2F

L’Ugict-CGT s’impliquera pleinement dans la mise en œuvre du plan de travail d’Eurocadres qui comporte notamment :

  • Une campagne « endstress.eu » pour mettre fin au fléau du stress et des risques organisationnels du travail et gagner une directive européenne sur le sujet. Dans le prolongement de la campagne novatrice de l’Ugict-CGT sur le droit à la déconnexion en 2014, il s’agit de gagner un vrai droit à la déconnexion alors que la loi française de 2017 se limite, dans la majorité des cas, à une pétition de principe.
  • La mobilisation pour la transposition de la directive européenne sur les lanceurs d’alerte, gagnée par Eurocadres en 2019. En France, l’Ugict-CGT aux côtés de la Maison des Lanceurs d’Alerte appelle à renforcer la proposition de loi déposée par Sylvain Waserman pour rompre l’isolement des lanceurs d’alerte.
  • Une négociation européenne sur le télétravail pour gagner, 20 ans après l’accord européen de 2002, un nouvel accord cadre permettant de réguler cette pratique dans chacun des Etats membres. Il s’agit d’un enjeu majeur en France alors que l’ANI de 2020 ne régule pas le far-Ouest du télétravail révélé par l’Ugict-CGT dans son enquête annuelle
  • La nécessité d’un investissement massif dans la recherche de long terme, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle pour répondre au défi environnemental et anticiper la transformation numérique. Rappelons que l’investissement dans la recherche stagne en France à 2,2 % du PIB avec une paupérisation préoccupante de la recherche et de l’enseignement supérieur publics !
  • La bataille pour l’égalité femmes/hommes, avec la négociation en cours de la directive sur la transparence salariale, alors que les écarts de rémunération sont particulièrement marqués chez les cadres du fait de l’opacité et de l’individualisation des systèmes de rémunération

Alors qu’Emmanuel Macron veut faire de la présidence de l’Union Européenne en 2022 un outil de communication pour les échéances politiques nationales, le congrès d’Eurocadres a envoyé un message clair : les cadres attendent des actes concrets pour tirer les leçons de la crise, répondre à l’urgence environnementale et sociale et mettre le numérique au service du progrès. Pas question que « le monde d’après » ressemble au monde d’avant…en pire !

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