Nos propos introductifs au Comité Technique du 16 juin 2017.
Pourquoi et comment en sommes-nous arrivé à un ordre du jour avec 23 points ?
Nous souhaitons interpeller quant à la planification des ordres du jour ainsi qu’aux délais, nouvellement portés à la connaissance des élus et faisant apparaître des durées prévisionnelles complètements farfelues voire injurieuses. Tout cela alors que le précédent CT a été annulé par manque de matière. Peut-être aurait-il dû se tenir afin d’éviter un allongement de notre séance et par ricochet, la proposition d’amputer la séance du CHSCT d’une heure d’échange plus que nécessaires.
Nous n’allons pas ici commenter l’actualité d’entre deux tours des législatives, même si elle devrait peut-être inciter les acteurs du dialogue social dans nos collectivités à le repenser ou s’interroger sur son fonctionnement.
Notre droit de réponse sur le PPCR
Les interventions de la CFDT et de l’UNSA nous imposent de prendre la parole sur le PPCR et sur les propos tenus ici ou là et rédigés dans les expressions libre des organisations syndicales du numéro de juin du « Liaisons RH ».
Nous n’avons pas pour habitude de surenchérir pour répondre à toutes les publications ou invectives conduites par quelques organisations « minoritaires » et paradoxalement relayées par notre administration. Nous allons rectifier cette attitude…
- le Président, vous avez officiellement assimilé lors de la récente CAP, le silence de ce que vous appelez l’intersyndicale (non signataire) à un aveu. N’en croyez rien.
S’agissant de la CFDT, qui a intitulé sa récente tribune « chronique d’un gâchis sans précédent » alors qu’elle seule a ratifié le protocole de 2007, qu’elle a défendu et soutenu au niveau national, les PPCR et RIFSEEP « passés au forceps » du 49.3, souhaite-t- elle acheter sa légitimité en rejetant l’échec des négociations sur la majorité syndicale qui ne veut pas confondre l’ensemble de potentiels intérêts individuels avec l’intérêt général ?
Cette CFDT qui voudrait faire peser sur les organisations opposées aux accords locaux qui discriminent le statut, le poids de sa propre irresponsabilité…piètre manœuvre… électoraliste de bas étages, à moins qu’elle ne souhaite coécrire les annonces gouvernementales de dé tricotage du droit du travail et autres « avancées » rétrogrades !!
Cessez de suggérer des fables, entremêlées de morceaux de vérités… …
Vous annoncez le blocage des discussions pour les autres catégories du fait de la non signature du protocole pour les catégories C.
Avec qui faut-il donc négocier aujourd’hui ?
Sans doute avec vous … pour obtenir un relai auprès des élus et de l’administration. Vous qui dictez manifestement les modalités du dialogue social dans nos collectivités.
Revenant au protocole local que nous avons refusé, et refuserons de signer en l’état, nous attendons, de la part de nos administrations promptes à communiquer à charge, quelles relatent aux agents, les raisons de la non signature mais aussi les raisons de la signature de ce protocole tronqué. Nous verrions la réaction des agents…bien au-delà de vos incitations à transmettre des réponses préfabriquées agglomérant des sujets différents!
Enfin il nous semblait nécessaire pour rendre la politesse M. le Président, de louer votre impartialité ; soyez donc remercié tant elle n’est plus dissimulable…au sein des multiples instances que vous incarnez.
Merci pour votre attention