Le Conseil commun de la fonction publique est reporté au 8 novembre.

Publié le 06/11/2017 • Par Claire Boulland • dans : A la Une RH, France, Toute l’actu RH       En l’absence de « signes d’ouverture suffisants » de la part du gouvernement, les neuf organisations représentatives des fonctionnaires (CGT, CFDT, FO, Unsa, FSU, Solidaires, CFTC, CGC et FA-FP) ont, comme prévu, boycotté, ce lundi 6 novembre, la séance plénière du Conseil commun de la fonction publique (CCFP). Celle-ci est reportée au mercredi 8 novembre.

Les syndicats avaient averti le gouvernement. Si ce dernier ne montrait pas de « signes d’ouverture suffisants », pour reprendre leurs propos, notamment en revenant sur le report d’un an de l’application du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR), ils boycotteraient la séance plénière du Conseil commun de la fonction publique de ce 6 novembre.

Promesse tenue. L’intersyndicale s’est rassemblée à midi devant Bercy pour protester contre de nombreux sujets de désaccord depuis le début du quinquennat : gel du point d’indice et sa possible décorrélation, rétablissement du jour de carence et hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) inscrits au projet de loi de finances pour 2018

Même ordre du jour lors de la prochaine séance

« La séance plénière n’a duré que quelques minutes, les règles de quorum n’étant pas réunies pour examiner et adopter les textes », rapporte Philippe Laurent, représentant le collège des employeurs territoriaux au CCFP. La Direction générale de l’administration de la fonction publique a donc envoyé une nouvelle convocation pour le mercredi 8 novembre à 16h30, avec le même ordre du jour. A savoir notamment les quatre décrets reportant d’un an l’application du protocole PPCR et les deux décrets organisant la compensation de la hausse de la CSG.

« Le Conseil national d’évaluation des normes devant examiner ces textes se réunit le 9 novembre… Cela laisse songeur sur la précipitation avec laquelle cette nouvelle date a été proposée et sur ce que cela signifie pour le dialogue social », lâche un représentant syndical. Didier Bourgoin (FSU territoriale) souligne aussi « qu’il n’y avait aucune urgence à se réunir si vite ».

D’autant que les organisations syndicales espèrent que le gouvernement prendra le temps de revoir ses copies. Si tel n’était pas le cas, elles voteraient en bloc « contre » les quatre projets de décret reportant d’un an l’application de PPCR, indiquent du moins la CGT, la FSU et la FA-FP à la Gazette. La CFDT fera quant à elle « des propositions jusqu’au bout », comme l’explique Mylène Jacquot, pour qui « un report de six mois seulement de l’accord PPCR est envisageable. »

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